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Les trois principaux griefs des Verts de l’Aube


1. Un problème de démocratie

Les Aubois et les Troyens commencent à prendre conscience que ce projet va modifier l’image de la Ville. La place de la Libération fait partie de ces endroits stratégiques, que ce soit pour l’habitant ou pour le touriste. Nous sommes dans le cœur de la cité, avec vue sur les bâtiments historiques. Ce projet, par son architecture innovante suscite naturellement des remarques, des questions, des opinions diverses. Il ne s’agit pas que de critères esthétiques, car cette nouvelle construction fera suite à la rénovation Jaurès-Zola-Libération et elle est située dans le périmètre de nombreux monuments classés. Il est donc normal que des avis divers et variés s’expriment depuis la présentation officielle. C’est pour participer à ce débat que nous avons constitué ce dossier. Nous demandons aux Conseillers généraux et à leur Président de bien vouloir écouter "le citoyen de la rue". Après tout, ce nouveau bâtiment sera bien construit avec les impôts de chacun.

2. Une architecture qui doit s’inscrire dans le développement durable

Nous sommes au début du 21ème siècle et le nouveau bâtiment est prévu pour durer au moins jusqu’en 2 100. Il nous faut donc prévoir. D’ici 10 à 20 ans, le coût du pétrole, et donc de toutes les énergies fossiles, va doubler, et les effets du réchauffement climatique vont se faire sentir. ( les 5 années les plus chaudes du siècle ont eu lieu au cours de la dernière décennie ). Une construction de type bioclimatique s’impose donc, afin que les coûts de fonctionnement d’une telle structure ne s’envolent pas. En France, la référence s’appelle Haute Qualité Environnementale. Outre l’isolation renforcée, les économies d’énergies et une climatisation plus naturelle, ce référentiel concerne aussi le confort acoustique ou la qualité de l’air intérieur par exemple. Or, rien de cet ordre n’est indiqué dans le dossier en ligne du Conseil général. Nous souhaitons fermement que cette situation évolue pour que ce ne soient pas les générations futures qui paient la facture. Avec la Haute Qualité Environnementale, les impératifs de Développement durable influent sur l’aspect esthétique. Econome en énergie, une construction H.Q.E. a comme caractéristique d’économiser 30 à 50 % de coûts de chauffage avec 5 à 12 % de coûts d’investissement en plus. L’amortissement est sur 15 à 20 ans, mais avec la hausse probable du prix du pétrole, on va arriver facilement à 10-15 ans. Les finances du Conseil général le permettent facilement.

3. Un risque de rupture avec le secteur Sauvegardé

Le risque de rupture est réel. Il y a d’abord la rupture avec le style pan de bois du Strauss. La continuité est difficile. Mais l’important réside dans la disparition du parcellaire, le comblement des rues et donc la perte de l’identité précédente. Et la disparition définitive de la rue Perdue va entériner définitivement ce fait. C’est-à-dire qu’on se dirige, à la limite du secteur sauvegardé ( 5 % de la future surface concernée ), vers une rénovation style "gros raisin" ou site "Notre Dame en l’Isle". Cela va contraster avec la réussite de la rue Emile Zola, qui a su garder ses rues adjacentes et ainsi préserver le caractère chaleureux d’une ville à taille humaine. En ce qui nous concerne, nous déplorons la disparition de ce qui aurait pu devenir un passage ou un lieu de promenade menant à un canal aux berges réhabilitées. Rien n’empêchait de construire une passerelle pour faire la jonction entre le nouveau et l’ancien bâtiment. Le problème, c’est que le Conseil général a racheté cette rue, a fait détruire les vielles maisons à pan de bois de l’îlot racheté, avec en vue une construction entièrement nouvelle. Ce que le même Conseil général semble regretter ensuite. En effet on peut lire que"la nouvelle construction marquera la disparition d’un îlot de vétusté" sur le site du Conseil général de l’Aube...

Ce n’est pas être passéiste que de tenter de préserver les traces du passé. Il est nécessaire, pour construire l’avenir, de tirer partie de l’expérience de ceux qui nous ont précédés. S’inspirer des leçons du passé, c’est commencer à s’engager sur les voies de la sagesse.

mise en ligne le lundi 7 mars 2005 , par Pascal Houplon Sans logo .


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