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Elu ou citoyen, le privilège ou le droit. (2e partie)


Un manque de respect des autres

La diabolisation des opposants à ce projet est un des autres aspects choquants de ce dossier. Ils sont régulièrement présentés comme des personnes ayant des intérêts personnels dans l’affaire. Cependant, si le Conseil Général avait eu à cœur l’intérêt général, il aurait fait en sorte de respecter les règles d’urbanisme. Ceci afin que le projet ne rencontre pas d’obstacle et aboutisse le plus vite possible dans l’intérêt des personnels.

Plutôt que de persister dans cette attitude, qui confine au mépris, il me semble nécessaire d’écouter et de dialoguer. Car la confrontation des idées ne se fait pas obligatoirement devant les tribunaux. Au lieu de cela les membres de l’ARPEHD ont été traités d’Ayatollah...

Une procédure plus démocratique possible

La démocratie, ce ne sont pas des élus qui décident dans un coin avec des techniciens. Surtout quand le projet a cette ampleur. En effet, avec la rénovation de la rue Emile Zola et les travaux de la place de la libération, c’est tout le quartier qui est remodelé.

Une procédure permet d’exposer les projets avant leur choix définitif, et donc de recueillir un large avis, aussi bien de la part des riverains que des utilisateurs ou des contribuables. Cette procédure s’appelle un "marché de définition" et elle permet aussi de prendre le temps de définir le cahier des charges.

Le Conseil général l’a récemment acceptée pour la réalisation d’un écoquartier par la commune de Pont-Ste-Marie sur le camp du Moulinet. Alors quand on dit qu’on ne pouvait pas faire autrement, c’est absolument faux, car ce que l’on fait là-bas, on pouvait le faire ici.

Pour une alternative rapide

Maintenant, il y a urgence à réfléchir autrement. Je souhaite que l’on profite de cet échec, l’affaire étant mal engagée, pour :
- évaluer réellement les besoins ( auditorium, parking sous terrain, ... )
- revoir le cahier des charges ( pierre et bois, bioclimatique, ... )
- envisager de rhabiller l’ancienne aile pour uniformiser l’aspect des bâtiments CG
- réfléchir à l’aménagement global ( "rue perdue" piéton-vélo pour aller au collège, aménagement paysager jusqu’au canal, vue sur les jardins de la préfecture, ... )

Temporairement, nous pourrions tenir nos réunions au centre sportif, qui n’est pas utilisé à 100 %, ou dans un autre lieu qui reste à définir.

Cela permettrait de commencer à aménager les locaux actuels ( en les isolants mieux ). Le but est d’accueillir les personnels transférés par la décentralisation, et qui ne sont que 50 dans un premier temps. ( et non 500 comme il a été rapidement argumenté ).

Pour conclure, j’ai a du mal à comprendre l’entêtement du Président et de ses proches, vu l’affaire précédente des "paquebots de Dienville". A cette époque déjà, une association s’était pourvue en Tribunal administratif contre le Conseil général : ces bâtiments ne respectaient pas les règles d’urbanisme du Parc Naturel de la Forêt d’Orient, et il aurait fallu les démolir si les Amis du Parc l’avaient exigé. Car déjà le Conseil général avait perdu devant la juridiction champenoise... Mais c’était un autre Président...

mise en ligne le mardi 1er août 2006 , par Pascal Houplon Sans logo .


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