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L’agriculture auboise peut-elle sauver la planète ?


Depuis quelques mois, cette usine suscite de nombreuses inquiétudes et une vive agitation à Marnay. Après de nombreuses péripéties une nouvelle équipe gère la municipalité. Les Verts de l’Aube apporte leur soutien à cette équipe dans son opposition à ce projet. En voici une raison parmi d’autres : Le gouvernement a pour objectif, en 2010, d’incorporer 10% de biocarburant dans les transports. Ce choix ne suffira pas à régler les problèmes énergétiques et la question du réchauffement de la planète car il resterait encore 90% de produits pétroliers polluants et de plus en plus rares ! De plus, le transport routier n’est pas le seul pourvoyeur de gaz à effet de serre, pensons au chauffage, à la production électrique, aux cultures agricoles, et ce à travers le monde entier.

Même ces 10% de biocarburant sont contestables du point de vue énergétique, économique et environnemental. La preuve par un calcul simple : nous consommons 50 millions de tonne équivalent pétrole (tep). 10% en biocarburant donne 5 millions de tep Selon Jancovici (chercheurs CNRS), il faut 3 fois le territoire français et 9 fois la superficie des terres cultivés en France pour produire ces 5 millions de tep.

Dans ces conditions, le bioéthanol peut-il sauver la planète ?!

Pour confirmer l’aberration de cette politique, un autre calcul : Pour un hectare de blé, on consommerait 1,72 tep (fabrication des engrais, distillation...) Pour un hectare de blé, on récupérerait 1,76 tep. Une soustraction simple nous donne 0,04 tep pour 1 hectare.

Voilà la rentabilité qu’on veut nous vendre !

Autrement dit, l’usine de Marnay, en plus de défigurer le paysage de cette vallée, de générer de nombreuses nuisances pour les habitants, en produisant l’équivalent de 40 kg de pétrole par hectare, n’apportera aucune solution à la crise énergétique.

Ce sont des choix politiques qui permettront de réduire l’impact de cette crise inéluctable.
 Développement de transport à faible impact : (réduction de la vitesse, développement des transports collectifs, utilisation de l’huile végétale brute par les agricuteurs, promotion des transports propres : vélo, roller... incitation au covoiturage...)
 Amélioration de l’efficacité énergétique,
 Augmentation des économie d’énergie
 Promotion des énergies renouvelables

Le choix politique est entre deux projets de société : l’un centralisé et controlé par la finance ; l’autre décentralisé, autonome et créateur d’emplois non délocalisables.

mise en ligne le mercredi 20 septembre 2006 , par Pascal Houplon Sans logo .

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Le 30/10/2006
à 15:17:18 par
Sarah TENOT

L’agriculture auboise peut-elle sauver (...)

Les pouvoirs publics de l’Aube auraient-ils perdu leur bon sens ? Avec le projet d’usine d’éthanol, le paysage, remarquable, est irrémédiablement défiguré, la faune et la flore forcément touchées, de nouveaux périmètres de danger sont créés à l’égard de la population (à Marnay, les premières maisons sont à 300 mètres), ce qui est inacceptable, une multiplication des risques industriels est générée (centrale nucléaire, cartonnerie, diester de colza, toutes avec des risques d’incendie et d’explosion ...) au mépris de toute la population du Nogentais. L’usine sera classée Seveso 2 (seuil haut) et sera construite entre une route à fort passage et une voie ferrée qui transporte des voyageurs, à 200 mètres du château de Pont sur Seine, site inscrit. Le Nogentais est en train de devenir la poudrière de l’Aube. Je croyais que nous étions gouvernés par des gens responsables ... Et en plus, on voudrait nous faire croire que ce projet contribue à sauver la planète (une usine qui ne produit pas de gaz à effets de serre, miracle !), et que les élus se préoccupent de développer le tourisme vert dans la région. Quel touriste a envie de se promener dans une zone industrielle ?


Le 13/11/2007
à 21:46:53 par
anonyme

L’agriculture auboise peut-elle sauver (...)

Quel touriste souhaiterait rejoindre une commune révolutionnaire et dénuée de bon sens. Et puis vous vous prennez pour qui, vous vivez dans un joli village, certes, mais de là à faire la révolution. Vous n’avez pas peur du ridicule. Vous êtes en train de faire reculer les touristes, peut-être attirerez vous les curieux ! A part vous regarder le nombril u’avez-vous fait pour l’environnement, pour l’humanité, pour les gens malades, là où il y de véritables problèmes. Ne’avez vous donc rien d’autre à faire ?

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