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Les Ayatollahs répondent à M. Adnot (Président du Conseil Général de l’Aube)


Si ne pas faire allégeance à M. Adnot c’est s’attirer ses foudres et faire l’objet de propos outranciers comme ce fut le cas pour notre collègues Jean-Marc Massin (qualifié d’Ayatollah Vert), alors nous sommes prêts. Mais nous sommes réalistes, et nous ne donnons pas plus d’importance à ces propos diffamatoires qu’à l’espérance de vie politique qu’il reste au Président du Conseil Général. Nous savons aussi que M. Adnot est coutumier de ces propos outranciers et de cet esprit méprisant lorsqu’il évoque les sujets environnementaux.

Nous nous souvenons de sa vision rétrécie de l’avenir des transports qui se résume, pour lui (c’est dire l’étroitesse de son esprit) à une opposition entre l’autoroute et le retour à la brouette. C’est vrai qu’à l’époque, Nicolas Sarkozy n’avait pas encore signé le pacte écologique de Hulot qui réclame de sortir du tout routier et de donner une priorité au rail.

Nous nous souvenons également de son approche simpliste de l’énergie. Adnot croit encore qu’il n’existe rien entre la bougie et le nucléaire. Nous lui proposons de rencontrer les associations environnementales qui lui expliqueront, avec des mots simples, la complexité de ce problème et la richesse des solutions alternatives (économies d’énergie, développement des renouvelables...)

Nous nous souvenons que sur l’affaire de l’extension du Conseil Général, deux jugements ont désavoué son projet. Malgré cela, il reste persuadé de l’excellence de ces visions.

Nous nous souvenons qu’il aura fallu trois ans pour que M. Adnot intègre enfin la dimension environnementale dans ce projet d’extension. L’homme est finalement long à la détente.

Nous nous souviendrons, peut être, un jour, qu’un obscur président d’un Conseil Général, soucieux des intérêts financiers d’un grand groupe industriel, défendait une agriculture productiviste, intensive, polluante, destinée à nourrir nos bagnoles... et soutenait une raffinerie classée parmi les plus dangereuse de la région.

Pour conclure, n’attachons pas davantage d’importance aux propose de M.Adnot. L’écologie avance, et avancera surtout sans lui.

mise en ligne le lundi 11 juin 2007 , par Pascal Houplon Sans logo .


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