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Le modèle social et le dialogue social


Questions : Le modèle social français est-il encore adapté ? Sinon, que comptez-vous mettre en place afin qu’il le soit ?

Comment réconcilier les acteur de l’entreprise ? Comment construire un projet commun d’entreprise ?

Notre modèle n’est pas en si mauvais état que les déclinologues l’affirment. Il convient de le garantir et même de l’améliorer. Mais cela ne viendra pas ou ne viendra plus de l’État. Par expérience, nous savons que les décisions qui viennent d’en haut sont souvent vouées à l’échec. Il faut redonner aux partenaires sociaux un véritable pouvoir qu’ils ont perdu en partie à cause de l’intervention récurrent de l’État. Le dialogue social doit également s’élargir aux associations de consommateurs et prendre en compte les questions environnementales. Améliorer notre modèle social, c’est également prendre davantage en compte de nouvelles questions ou des questions non réglées : celle de l’égalité salariale hommes/femmes, celle des discriminations, celle de l’insertion des travailleurs handicapés... Bien évidemment, la protection de l’environnement doit devenir un autre aspect de notre modèle social ou sociétal. C’est aujourd’hui une véritable urgence.

Dans cette perspective d’améliorer notre modèle social, la dimension européenne doit être omniprésente. Il s’agit maintenant, pour les membres de l’UE de bâtir un modèle social ambitieux et progressiste. C’est une façon de redonner du sens à la construction d’une Europe fédérale.

S’agissant de notre système de santé, l’un des aspects majeurs de notre modèle social, il sera nécessaire de passer d’une politique de soin à une politique de santé. C’est à dire qu’il faut développer une politique de prévention et de réduction des risques.

Cela passe par une amélioration de notre environnement, de notre alimentation, de notre mode de vie car on sait que c’est la détérioration de cet environnement qui peut être à l’origine de nombreuses maladies. Il convient également d’élargir le financement de notre système social à tous les revenus. C’est à dire, utiliser davantage l’outil de la CSG et élargir son assiette.

Réconcilier les acteurs de l’entreprise n’est pas simple. Il n’y a pas de baguette magique pour instaurer le dialogue social ou pour accroître le taux de syndicalisation. Il faut que chacun, y compris les chefs d’entreprises, comprenne l’intérêt d’un dialogue, d’un respect mutuel. C’est justement dans les pays où ce taux est le plus élevé que le dialogue est le meilleur.

Le changement de mentalité nécessaire peut venir des politiques si ceux-ci acceptent de rester à leur place et acceptent que les règles sociales soient construites par les acteurs.

Rien ne doit arriver d’en haut, d’un état providence, d’un messie, toute évolution du modèle social ne peut se faire que par le dialogue social entre les différents partenaires et le politique ne doit être qu’au service de ce dialogue et pas le contraindre. C’est en s’imposant ce retrait qu’on parviendra à redonner au dialogue social sa force et sa légitimité. Il convient également d’élargir le dialogue social aux organisations de consommateurs, aux associations environnementales pour prendre en compte ces nouvelles questions : santé, pollutions, lutte contre l’effet de serre... Le dialogue social doit également devenir une question européenne. Il faut bâtir, à l’échelle européenne des structures de dialogue pour construire un modèle social européen ambitieux.

mise en ligne le jeudi 21 juin 2007 , par Pascal Houplon Sans logo .


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