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Tchernobyl, voilà 22 ans


Qui commémore cet événement ? certainement pas nos hommes politiques français de droite comme de gauche pour lesquels l’industrie nucléaire est une alternative au problème du réchauffement de la planète et à la pénurie de pétrole. Et puis la France , une fois n’est pas coutume, est en tête sur le plan nucléaire. A l’heure où Nicolas Sarkozy souhaite vendre des centrales à des Etats du monde entier, ça ferait bien mauvais effet de reconnaître les dégats causés par la centrale biélorusse.

Alors on fait l’autruche, on ignore, on cache bien sûr et on se dit qu’en France ça ne peut pas arriver, et pourquoi ça n’arriverait pas ? Les français sont-ils infaillibles ? Et les pays qui souhaitent acheter nos centrales seront-ils plus fiables que l’URSS ? Et puis les nuages radioactifs ne s’arrêtent pas aux frontières… Tout accident nucléaire nous concerne même s’il a lieu loin de chez nous.

Ce premier mensonge, et il était de taille, ne les empêche pas de continuer sur cette voix : un collectif constitué de professionnels de la santé de 11 pays ont signé un appel demandant l’indépendance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et pour se faire entendre, ils ont installé un piquet de protestation devant le siège de l’OMS à Genève. Depuis le 26 avril 2007, des hommes et des femmes se relaient pour dénoncer l’accord signé en 1959 entre l’OMS et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) : L’OMS ne peut s’exprimer sur les conséquences du nucléaire sans l’accord de l’AIEA, ce qui l’empêche d’agir librement en faveur des populations contaminées par la radioactivité. Ces hommes et ces femmes rappellent, chaque jour, à Genève, aux membres de cette organisation, le crime de Tchernobyl.

Aujourd’hui on meurt à petit feu en Biélorussie, des enfants souffrent de cancers, des femmes avortent, des enfants naissent avec des malformations (malformations des mains et des membres, du foie, de la colonne vertébrale, des lèvres, du cerveau...). La mortalité infantile ne cesse de croître. La population baisse.

Et ce désastre n’est pas reconnu, le mensonge initial du communisme a été relayé par les occidentaux et leur lobbies nucléaires qui s’accrochent à un bilan humain honteusement falsifié. Pendant cette période, d’intéressants documentaires sont programmés sur nos chaines TV, regardez-les, cette catastrophe nous concerne, nous ne sommes pas obligés de faire l’autruche à l’image de nos dirigeants.

Pour ne pas oublier, pour amener nos gouvernements à penser une politique énergétique dfférente, pour SORTIR du NUCLEAIRE, des marcheurs du monde entier continueront cette année encore leur marche ( Dublin-Londres l’an passé), Londres-Genève, cette année. Ils traverseront la France et ses trop nombreux sites nucléaires. Nous les accueillerons à Nogent , Marigny, Troyes, Piney, Morvilliers, Soulaines-Dhuis du 18 au 25 juin. Vous pourrez vous joindre à nous pendant ces marches de la paix et rencontrer les marcheurs qui viennent d’Australie, des Etats Unis, d’Ecosse…

Ce n’est pas la première fois que nos politiques n’agissent pas pour le bien des populations, ce n’est pas la première fois qu’ils font passer l’économie avant la vie, nous ne sommes pas obligés d’accepter ça !

Annick Cordeuil pour les Verts-Aube

Pour plus d’infos, le site des Verts-Aube : http//verts.aube.free.fr Pour participer : les-verts.aube@wanadoo.fr Permanences : mercredi 16h30-18h30 et vendredi, 17h30-19h. au 4 de la rue Passerat.

mise en ligne le samedi 17 mai 2008 , par Cécile Deharbe Cécile Deharbe .


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Le 17/05/2008
à 18:03:28 par
Bérénice

Le nucléaire, inutile et dangereux

Une explosion semblable a été évitée de justesse à Forsmark (Suède) le 25 juillet 2006. Pourtant, il s’agit d’un réacteur "occidental" réputé être l’un des plus sûrs du monde.

Un élément à rappeler aussi lorsque l’on parle de Tchernobyl.

Un gros problème aussi à Three Mile Island (Etats-Unis) le 28 mars 1979 où le coeur du réacteur a fondu, heureusement sans faire de victimes.

Au Japon la centrale de Kashiwazaki Kariwa (la plus grande du monde, sept réacteurs) a été arrêtée à la suite du tremblement de terre du 16 juillet 2007. Si l’épicentre du séisme avait été plus proche de la centrale de quelques kilomètres, il est vraisemblable que tous les réacteurs auraient été gravement touchés, que leur coeur aurait fondu et que certains auraient explosé avec toutes les destructions et les victimes que l’on peut imaginer.

La centrale étant fermée depuis, une perte très importante en résulte pour la production d’électricité du Japon (7 réacteurs sur 55 et 8 à 10% de la production d’électricité.

Lire aussi ce dossier : L’énergie nucléaire dont les articles apportent de nombreuses informations peu connues et des analyses de la plus grande utilité.



Le 19/05/2008
à 11:50:28 par
Anonyme

Le nucléaire, inutile et dangereux

par anale logique, notre affaire tcher no bile, locale, où ? trop !

je vois que le cygne de boulogne risque d’être révoqué !

A quand la justice troyenne et notre maître capello local va-t-il se réveiller ? grosse interrogation écrite sur la justice locale et sa protection de la grosse délinquance en col blanc troyenne !lili !


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