Aller au contenu Aller à l'accueil Plan du site Rechercher Aide sur les raccourcis clavier

Nucléaire et effet de serre Accueil > infos du groupe des Verts-Aube > archives > énergies >

Nucléaire et effet de serre


“ Je suis en désaccord avec ceux qui mettraient le nucléaire dans les énergies propres ou renouvelables. ” AL Gore, prix Nobel de la Paix.

LE NUCLEAIRE EST UNE ENERGIE MARGINALE AU NIVEAU MONDIAL

Rappel : Le nucléaire produit de l’électricité, or l’électricité ne représente que 16% de l’énergie mondiale consommée. Et le nucléaire ne représente que 15,6% de la production mondiale d’électricité – ce qui signifie que le nucléaire représente, en réalité, 2,5% de la production mondiale d’énergie consommée. (voir menu mondial)

LA RELANCE DU NUCLEAIRE EST UNE IDEE DEPASSEE

Les réacteurs actuels (440 dans le monde), devront être remplacés d’ici 2050. Il faudrait en vendre 10 par an pour simplement remplacer le parc actuel. ( Les quelques réacteurs vendus par notre président sont bien insuffisants). Aux USA il faudrait construire un réacteur tous les 4/5 mois pour remplacer les 105 en service actuellement.

Même l’AIE( agence internationale de l’énergie ) montre un déclin du nucléaire qui passerait de 2,5 % actuellement à 1,8 % de la production mondiale d’énergie d’ici 2030.

Or nous n’avons plus les moyens de financer de tels projets : le nucléaire a, sur la durée, un coût démesuré (construction et démentèlement des centrales, traitement des déchets). Ce sont les états qui permettent à cette industrie de se maintenir, les investisseurs privés ne s’y risquent pas. Les réserves d’uranium s’épuisent, au rythme d’utilisation actuelle , avec les réacteurs classiques à uranium enrichi, il reste pour 60 ans de combustible (selon EDF). Il faudrait donc mettre au point des surgénérateurs (de génération IV) qui fonctionneraient avec du plutonium. Mais ces surgénérateurs ne devraient être opérationnels que vers 2040, or c’est maintenant qu’il faut réduire les GES (gaz à effet de serre).

LE NUCLEAIRE NE FAVORISE PAS LES ECONOMIES D’ENERGIE

Or pour réduire les gaz à effet de serre la priorité absolue est donnée aux économies d’énergie. Le choix du nucléaire encourage le gaspillage : l’investissement initial est tellement important que pour le rentabiliser il faut vendre le maximun de kw/h Privilégier le nucléaire, c’est mettre de côté d’autres technologies plus économes, on le voit en France puisque nous sommes les mauvais élèves de l’Europe en terme d’énergie renouvelable. 70% des investissements pour la recherche sur l’énergie vont au nucléaire. Le nucléaire enfin ne permet pas un système décentralisé.

REDUCTION DES GAZ à EFFET de SERRE

Les GES sont dus en priorité : - à nos modes de chauffage et à l’électricité
- aux transports
- à l’industrie
- à la déforestation
- à l’agriculture... Les besoins en électricité couvert par le nucléaire ne concernent pas la plupart des secteurs très émetteurs de CO² tel que l’industrie, les transports, l’agriculture... 75% des émissions mondiales de GES proviennent de secteurs où l’énergie nucléaire ne peut être utilisée. Il faut diviser les GES par 2 d’ici 2050, c’est à dire réduire nos rejets de CO² de 25 à 40 Gt par an. Or en augmentant le parc nucléaire on ne réduit les rejets de carbonne que de 1 à 3Gt par an. De nombreuses solutions moins onéreuses et plus efficaces peuvent stabiliser le changement climatique telles que les énergies renouvelables (15GT par an ) ou l’efficacité énergétique dans les transports (7Gt par an) ou dans l’industrie (5Gt) (Voir le graphique du menu mondial des solutions permettant de réduire les GES)

LES ENERGIES RENOUVELABLES

En 2003, au niveau mondial, l’électricité provenant des ressources décentralisées et des énergies renouvelables a dépassé le nucléaire en puissance déployée (utilisée). Le grand hydraulique produit un peu plus que le nucléaire. Les énergies renouvelables ont un potentiel d’économie de CO² 3 à 5 fois plus élevé que le nucléaire.

conclusion Je n’ai pas parlé des nouveaux dangers que représente l’industrie nucléaire : vulnérabilité des centrales au dérèglement climatique (forte chaleur, gestion de l’eau de refroidissement) risque terroriste, traitement des déchets... La seule raison invoquée par Sarkozy pour relancer cette énergie serait son peu d’impact sur le changement climatique or l’énergie nucléaire est loin d’être la mieux placée pour réduire les GES (voir graphique). Il n’y a donc aucune raison valable de continuer la production d’énergie nucléaire. Quand nos élus, de droite comme de gauche, le comprendront-ils ?

Si vous voulez en savoir plus, un fascicule simple et complet rédigé par A. Bonduelle (membre du réseau Action climat) avec la collaboration des associations, Agir pour l’environnement, France nature environnement, Greenpeace, réseau sortir du nucléaire, WWF, Amis de la terre est en vente au local.

Annick Cordeuil

mise en ligne le dimanche 5 octobre 2008 , par Cécile Deharbe Cécile Deharbe .


Navigation


Lettres d'infos | News | Plan du site
Kiosque web |  Annuaire

Recherche


Afficher le contenu dynamique RSS de Les Verts-Aube