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ILS EN USENT... ET C’EST NOUS QUI CANCER !


Partie prenante de cette cause depuis leur origine, les Verts soutiennent avec raison la semaine sans pesticide qui se déroule entre le 20 et le 30 mars 2009 à l’initiative de l’ACAP (l’Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides).

Avec 471 substances chimiques recensées et une quantité de 76 000 tonnes, la France est la première utilisatrice de pesticides en Europe. Il est établi que 61% des eaux souterraines et 52 % des fruits et légumes contiennent des résidus de pesticides. Même à l’état de trace, de nombreux travaux scientifiques comme ceux menés par le professeur Belpomme au sein de l’ARTAC démontrent que l’accumulation dans l’organisme de telles substances entrainent des effets cancérigènes, mutagènes, allergisants ou toxiques pour la reproduction.

Si moins de pesticides peut vouloir dire moins de maladies, qu’attendent alors les pouvoirs publics pour mettre en œuvre la réduction immédiate de 50% d’utilisation des pesticides dans l’agriculture conformément aux préconisations du Grenelle de l’environnement et interdire les molécules que l’on sait dangereuses.

D’autre part, et compte tenu que 80% des plantes cultivées servant à nourrir l’homme ont besoin d’être pollinisées par des insectes, cette exigence de préservation de l’environnement portée par les écologistes devient vitale pour les abeilles d’abord et par contingence pour l’espèce humaine tout entière.

C’est dans ce contexte d’urgence que les Verts tiennent à rappeler qu’il est temps d’arrêter l’utilisation de pesticides chimiques, que l’alternative existe et qu’elle consiste à entamer une réelle conversion biologique de l’agriculture.

Hervé Murgier, Porte-parole.

mise en ligne le samedi 21 mars 2009 , par Cécile Deharbe Cécile Deharbe .


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