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Synthèse technique sur la ligne Paris-Bâle


1. Aspects généraux :

La ligne Paris-Bâle est aussi appelée ligne 4. Elle a le statut de "ligne nationale".

Elle dessert les principales villes suivantes :

Paris - Provins - Troyes - Chaumont - Vesoul - Belfort - Bâle

Son point central est Culmont-Chalindrey, un nœud ferroviaire qui est relié à Dijon, Metz, Chalons en Champagne.

Elle n’est électrifiée que partiellement. C’est une des rares lignes nationales à ne pas être électrifiée dans sa totalité. Elle est électrifiée de Paris à Gretz et de Culmont à Bâle.

2. Les problèmes de cette ligne :

C’est une ligne qui semble de plus en plus abandonnée des pouvoirs publics.

En ce qui concerne le trafic voyageurs, il y a à déplorer des retards plus fréquents que sur d’autres trajets. Et ceci plus particulièrement sur les trajets Provins-Paris. Les motrices sont des anciens modèles diesel, polluants et relativement poussifs.

Quant au trafic marchandise, il subit la concurrence de la route qui, ne payant pas les infrastructures, revient parfois jusqu’à deux fois moins cher la tonne transportée pour la même distance.

La concurrence du TGV-Est pourrait être fatale à la ligne Paris-Bâle, car elle raccourcit le trajet de presque une heure en passant par Strasbourg.

3. Les luttes passées :

En 1997, un train spécial partant de Bâle à destination de Paris a concrétisé les demandes d’électrification, provenant à la fois de l’Association des Usagers de la Ligne Paris-Bâle, de partis politiques et de syndicats. A la même époque une pétition a recueilli 32 000 signatures.

A partir de 2002, les Verts de Paris ont demandé, avec des élus communistes, que la ligne soit électrifiée en totalité afin de supprimer les pollutions des locomotives diesel de la gare de L’Est (  vœu voté à l’unanimité au Conseil de Paris ).

4. Origine du problème actuel :

La construction du TGV Est, qui doit être achevée fin 2005, ont engendrés des dépassement de l’ordre de 12 M € ( Millions d’Euros ) dans la région rémoise.

L’Etat, par la voix du Préfet de Région, souhaite prendre 6 M € dans les crédits inscrits au Contrat de Plan Etat-Région de Champagne-Ardenne pour l’électrification de la ligne 4 (Paris-Bâle ).

Pour l’instant la région a décidé de bloquer cette décision, ... mais c’est l’Etat qui paie en fin de compte et il est fort possible que ces 6 M € soient déduits du projet. Suite à cela, la gauche départementale a réagi et le vice-président communiste de la région, Pierre Mathieu a lancé une pétition qui a immédiatement recueilli un millier de signatures dans les 15 premiers jours de septembre. Elle demande : 1.que l’Etat tienne ses engagements sur la ligne Paris-Bâle

2.que les études s’élevant à 6 M € commencent en 2005, comme prévu, afin que le projet ne risque pas d’être enterré

5. Aspects financiers :

A. Financement Paris-Bâle : Le coût total est de 220 M € ( estimation de 98 ) Le montant du Contrat de Plan : Pour la première partie des travaux se monte à 45,7 M €,
 34,3 M € pour Champ-Ard
 11,4 M € pour l’Etat
 1,14 M € pour la région Île de France Pour la suite, il n’y a pas pas de clé de répartition définie.

Se sont engagés, la Région Champagne-Ardenne, la région Ile de France, le Conseil Général de Seine & Marne, le Département de Paris, la Ville de Chaumont.

Nous n’avons pas de certitude sur le Conseil général de l’Aube, la Communauté d’Agglomération de Troyes, les villes de Provins et Troyes.

Si l’on rapporte les 130 km de Gretz à Troyes aux 210 km de Troyes à Vesoul, il manque au moins 355 M € pour l’électrification totale ( d’autant plus que la Haute-Marne est plus vallonnée... )

B. Comparaison TGV :

Son coût total est de 3 200 M € soit 15 fois plus que l’investissement pour électrifier jusqu’à Troyes.

Une partie est financée par l’Etat, les Régions, le Conseil Général de la Marne, celui des Ardennes, la Ville de Reims...

Voici ci-dessous les parts respectives des subventions publiques à RFF :

Etat 1 138,09 M€
Union européenne298,75 M€
Duché du Luxembourg109,54 M€
Région Ile-de-France71,13 M€
Champagne-Ardenne115,94 M€
Région39,26 M€
Ville de Reims42,68 M€
District de Reims3,70 M€
Conseil Gal des Ardennes7,11 M€
Conseil Gal de la Marne23,19 M€
Lorraine236,86 M€
Alsace263,18 M€

C. Autres Comparaisons :

Les liaisons autoroutières sont plus coûteuses, et elles sont considérées parfois comme prioritaires. A titre d’exemple, voici deux estimations pour ce qui ne nous semble pas écologiquement indispensable :

Troyes - Auxerre en autoroute : 440 M €

Auxerre - Bourges : entre 810 et 1230 M €

A lire : Le point de Vue Verts sur la ligne Paris-Bâle.

mise en ligne le samedi 16 octobre 2004 , par Pascal Houplon Sans logo .


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