Notoriété et compétence
Ce n’est pas la compétence qui confère la notoriété, c’est la notoriété qui confère la compétence
Je ne suis pas un adorateur de Finkielkraut, mais il faut reconnaître que cette phrase résonne douloureusement dans l’actualité politique de ces deniers temps. Nous avons eu David Douillet, en poids lourd de la droite décomplexée. Marouane Chamakh, avant centre des Girondins de Bordeaux qui s’engage avec le Modem pour les régionales avant de filer en Angleterre, sans doute pour préparer les prochaines européennes. Nous avons aussi la société civile, comme on la nommait sans doute pour fustiger les bataillons politiques. Cette société civile, pure donc par définition, qui se lance dans l’écologie. Ou en tout cas dans Europe écologie. Il paraît que ces gens nous apportent leur notoriété. Que grâce à eux nous fonçons vers la victoire. Qu’a-t-on à gagner ? Une place ? Un mandat ? Un espace médiatique ? Leur notoriété sert-elle l’écologie ou se servent-ils de l’écologie pour asseoir une légitimité ?
Dominique Deharbe
mise en ligne: dimanche 21 février 2010
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