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petit bilan sur les AMAP

L’AUBE des LEGUMES

La première AMAP ( association pour le maintien de l’agriculture paysanne) Auboise « l’Aube des Légumes » est née en juillet dernier. 11 paniers étaient distribués chaque semaine dans notre local de la rue Passerat, nous sommes à 35 paniers fin janvier. La demande est importante, de nombreux consom’acteurs attendaient cette initiative : consommer des produits locaux, rencontrer les producteurs, favoriser l’agriculture paysanne et (ou) bio, permettre aux paysans de vivre dignement de leur travail….

Difficile d’assurer le contenu des paniers tout au long de l’année dans notre région, nous avons la chance d’avoir deux producteurs, ce qui permet de recevoir une plus grande variété de légumes. Baptiste Piat est maraîcher, Patrick et Anne Marie Vincent sont agriculteurs, ils cultivent des légumes de plein champ et produisent également de la farine, de l’huile, des lentilles, du jus de pommes …, produits qui se substituent aux légumes pendant les mois d’hiver quand c’est nécessaire.

La distribution est assurée par deux adhérents qui pèsent et distribuent les légumes. On parle cuisine bien sûr, on achète, si on le désire, le pain bio de la boulangerie de Villadin, c’est un moment convivial dans le local un peu étroit des Verts.

Un peu d’histoire : la 1ère AMAP apparaît en France en 2001. 2004 : 43 2007 : 120 2009 : près de 1500 d’après la revue « Silence » du mois de février 2009. Les chiffres parlent d’eux- mêmes Dans certaines régions de France les listes d’attente sont longues pour devenir adhérent AMAPien. Dans la région de Caen, les groupements d’agriculture biologique ont décidé de lancer une campagne de dynamisation des AMAP du secteur avec pour objectif l’installation de 10 nouveaux maraîchers bio par an. Ces nouveaux venus permettront de répondre à la demande toujours plus forte de paniers, de fournir la restauration collective et les magasins bio. (revue l’âge de faire de janvier 2009)

Au niveau européen l’Autriche utilise 13% de ses terres cultivables pour produire du bio, suivie de l’Estonie (9,4%), de l’Italie (9%), … La France arrive en 21ème position avec 2% seulement des surfaces cultivées en bio (dans l’Aube et la Champagne Ardenne, moins de 1%).

S’engager dans une AMAP, c’est retrouver la dimension du lien nécessaire à tout commerce. C’est participer au maintien et à l’installation de nouveaux agriculteurs soucieux de notre environnement. C’est bien sûr cuisiner et déguster de bons produits.

Annick Cordeuil

article paru dans Liaison verte, février 2009

mise en ligne le samedi 21 février 2009 , par Cécile Deharbe .